Iles du Cap-Vert (décembre 2012)
Après presque six jours et cinq longues nuits on arrive enfin à l'île de Sao Vicente. C'est un soulagement et s'il n'y pas beaucoup de photos de cette traversée c'est qu'elle était rude et que l'équipage avait d'autres préoccupations... En effet nous avons parcouru quelques 800 miles et pas loin de 12 ° de latitude, passant de 28°N à 16°N dans des conditions difficiles avec des vents à plus de 30 nds pendant plus de 3 jours et une mer formée en conséquence avec des vagues de 3 à 4 mètres. Le cata s'est très bien comporté. Vent arrière la plupart du temps, le bateau était comme sur des rails, lancé à vive-allure.
Toutefois, la limite d'un tel multicoque de grande série mettant l'accent sur le comfort avant la performance s'est fait sentir pour la première fois. En effet, si les deux safrans faisaient merveille la plupart du temps complés au pilote automatique, si d'aventure une vague plus grosse que les autres cherche à pousser le bateau de travers, le fardage lié aux superstructures importantes d'un tel bateau contribue à le faire pivoter sur lui-même, repoussant les capacités du pilote dans ses derniers retranchements. On sent bien que 35 noeuds de vent constituent la limite maximale supportable pour un Orana 44.
Après presque six jours et cinq longues nuits on arrive enfin à l'île de Sao Vicente. C'est un soulagement et s'il n'y pas beaucoup de photos de cette traversée c'est qu'elle était rude et que l'équipage avait d'autres préoccupations... En effet nous avons parcouru quelques 800 miles et pas loin de 12 ° de latitude, passant de 28°N à 16°N dans des conditions difficiles avec des vents à plus de 30 nds pendant plus de 3 jours et une mer formée en conséquence avec des vagues de 3 à 4 mètres. Le cata s'est très bien comporté. Vent arrière la plupart du temps, le bateau était comme sur des rails, lancé à vive-allure.
Toutefois, la limite d'un tel multicoque de grande série mettant l'accent sur le comfort avant la performance s'est fait sentir pour la première fois. En effet, si les deux safrans faisaient merveille la plupart du temps complés au pilote automatique, si d'aventure une vague plus grosse que les autres cherche à pousser le bateau de travers, le fardage lié aux superstructures importantes d'un tel bateau contribue à le faire pivoter sur lui-même, repoussant les capacités du pilote dans ses derniers retranchements. On sent bien que 35 noeuds de vent constituent la limite maximale supportable pour un Orana 44.
Les 2/3 du temps nous n'avions que le génois déployé à 1/3 de sa surface, tellement le vent et les vagues nous poussaient et que nous préférions ménager notre monture.
Le sourire du Cap'tain, à l'arrivée à l'aurore dans la baie de Mindelo, heureux d'avoir amener sa petite famille à bon port sans rien casser. Cela ne sera malheureusement pas le cas pour certains de nos voisins de pontons.
Le sourire du Cap'tain, à l'arrivée à l'aurore dans la baie de Mindelo, heureux d'avoir amener sa petite famille à bon port sans rien casser. Cela ne sera malheureusement pas le cas pour certains de nos voisins de pontons.
Une fois le soleil et les enfants levés on fait le ménage et l'on trouve plusieurs poissons volants, vers les escaliers du cockpit (voir ce que pointe Nils), dans la baille à mouillage et des écailles plein le pont.
Eh oui! Saint-Nicolas existe aussi au Cap-Vert, il n'a pas oublié les petits fribourgeois d'Oniva. Et dans ces grosses bottes il y a plein de bonnes choses. Nils est quand même étonné qu'il ait fait tout ce voyage!
On visite les voisins de pontons, dont un vieux gréement qui voyage en transportant des tonneaux de vin du Portugal vers les Antilles, puis en ramenant des fruits tropicaux et du vieux rhum en Europe comme à la belle époque. Il y a aussi quelques passagers "payants" pour renflouer la caisse.
On passera de bons moments à la marina de Mindelo, car ici il y a plein de familles et surtout des petits copains et des places de jeux! En effet nous sommes en plein flux migratoire pour les uns vers le Brésil, la Guyane ou le Suriname et pour nous et d'autres vers les Antilles.
Le fameux "Club Nautico" où l'on écoute de la musique capverdienne avec l'équipage de La Julianne. Exercice d'équilibre quotidien pour aller à bord qui amuse beaucoup les petits.
Matin bricolage de Noël et école et après-midi plage avec les copains. C'est dure la vie d'écolier, non?
Mais où vont-ils donc avec ce gros poisson... et Hop! Sur le toit de la camionnette.
La plage de Mindelo vers le marché aux poissons très animé où les thons sont nombreux et gros (30 voir 40kg).
Scènes de rue.
Oniva au repos!
Au sommet du Monte Verde, point culminant de Sao Vicente avec vue sur le sommet de l'île de Sao Nicolao. Des cultures de maïs en altitude où il fait plus frais. C'est l'un des aliments de base avec les haricots des Capverdiens.
Praia sem vigilancia! Vue sur l'île de Santo Antao et Mindelo depuis Sao Vicente.
On traverse en ferry pour visiter en voiture de location (assez rare à trouver) la magnifique île très montagneuse de Santo Antao durant quelques jours. La côte est est quasi désertique, contrairement à l'ouest qui est très vert: orangers, manguiers, papayers, palmiers, arbres à pains (ci-dessous), cannes à sucre en fleurs, bananiers, ignames, etc..
On traverse en ferry pour visiter en voiture de location (assez rare à trouver) la magnifique île très montagneuse de Santo Antao durant quelques jours. La côte est est quasi désertique, contrairement à l'ouest qui est très vert: orangers, manguiers, papayers, palmiers, arbres à pains (ci-dessous), cannes à sucre en fleurs, bananiers, ignames, etc..
Brrr... au sommet du cratère de Cova de Paul (1400m alt.) il y a même du brouillard et il fait 13°C. Bientôt la neige? Non, quand même pas, mais des vaches qui ressemblent vraiment à nos Holsteins de la Gruyère.
La fameuse route de la Corde vertigineuse et tortueuse à souhait et admirable pavée tout du long par les Portuguais, ancienne puissance coloniale. Toutefois, ça secoue pas mal, même avec des sièges rembourrés. De plus, de merveilleux chemins mulletiers couvrent l'île qui, du coup, devient un paradis de randonneurs.
Des cultures en terrasses encore exploitées même dans des endroits peu accessibles. Les habitants de cette île se consacrent encore essentiellement à l'agriculture, le tourisme étant encore très peu développé. Ils sont très accueillants et souriants. Nos trois têtes blondes suscitent beaucoup de curiosité surtout de la part des écoliers que nous croisont sur les chemins. Certains font plus d'une heure de marche pour aller à l'école et idem pour le retour! Mais ils n'ont l'école que par demi-journée.
Le port de pêche de Ponta do Sol, très mouvementé par la houle, les barques des pècheurs sont toujours tirées à terre.
Nils, tout fier d'avoir réussi à lire!
Chemin aérien le long de la côte nord allant au village de Fontainhas qui porte bien son nom avec ses cascades.
C'est vraiment le paradis de la rando, faudra qu'on y revienne avec des gros souliers! On avait déjà dit ça à La Gomera. La liste des endroits à revenir s'allonge...
Là il n'y a même plus de pavés, on roule carrément dans le lit de la rivière pendant plusieurs km. Anciennes maisons rurales encores habitées.
Petit port de pêche de Cruzinha, plutôt sportif! On a même droit à une averse, alors cet abri est bienvenu.
Voilà une première grande étape de notre voyage se termine et voici le temps de quitter la terre ferme pour quelque temps et d'entamer cette traversée de l'Atlantique tant attendue, imaginée, rêvée...
Nous sommes prêts et le bateau aussi.
L'expérience acquise jusqu'ici était nécessaire pour se lancer sereinement dans de la croisière réellement trans-océanique avec trois boubis (!) ne sachant pas encore nager... Après ces six mois intensifs, nous pensons en toute modestie avoir vécu la plupart des situations possibles et imaginables rencontrées en grande croisière. Cela nous renforce dans notre choix de continuer ce périple extraordinaire en famille. En toute connaissance de cause.
Cette année, pour nous Noël sera en mer et Nouvel-An aussi avec Yann notre équipier. Alors on a trouvé un joli sapin pour vous souhaiter un très Joyeux Noël ainsi qu'une heureuse et excellente année 2013. Qu'elle puisse répondre à vos attentes et qu'elle vous apporte beaucoup de petits et grands bonheurs.
Nous sommes prêts et le bateau aussi.
L'expérience acquise jusqu'ici était nécessaire pour se lancer sereinement dans de la croisière réellement trans-océanique avec trois boubis (!) ne sachant pas encore nager... Après ces six mois intensifs, nous pensons en toute modestie avoir vécu la plupart des situations possibles et imaginables rencontrées en grande croisière. Cela nous renforce dans notre choix de continuer ce périple extraordinaire en famille. En toute connaissance de cause.
Cette année, pour nous Noël sera en mer et Nouvel-An aussi avec Yann notre équipier. Alors on a trouvé un joli sapin pour vous souhaiter un très Joyeux Noël ainsi qu'une heureuse et excellente année 2013. Qu'elle puisse répondre à vos attentes et qu'elle vous apporte beaucoup de petits et grands bonheurs.