Depuis les Tuamotu (Apataki), nous mettrons presque 2 jours à atteindre Tahiti en effectuant des zig-zags pour éviter les grains. Premier contact avec la civilisation: le canal 16 de la radio VHF qui se remet à "parler" sans arrêt: bulletin météo, avis de détresse d'un bateau de pêche, etc.. on sent déjà même à plusieurs dizaines de miles de Tahiti qu'il y a nettement plus de monde par ici.
Pour nous c'est aussi la séquence nostalgie. On arrive cette fois-ci à Tahiti avec un bateau et nos trois enfants à bord, alors que nous y étions déjà passés ensemble il y a 25 ans. Eh! oui le temps passe! A l'époque, c'était sacs au dos lors de la fin de notre voyage d'une année en Asie et Océanie. Encore un endroit où l'on s'était dit, sans trop y croire qu'il faudrait y revenir en voilier. C'est chose faite 25 ans plus tard et ceci nous rappelle de beaux souvenirs.
Mais ce jour-là le tableau est plutôt maussade: pluie diluvienne et mouillage encombré. Alors on décide de s'offrir quelques jours de marina avec le bateau à quai et de la place pour que les enfants puissent faire de la trottinette et voir des copains.
A peine arrivés, on retrouve les équipages de Priscalina, Sirena et Nomadeus. Alors ce soir on fête les retrouvailles au bar de la marina. Bières fraîches pour tout le monde.
Ce retour à la civilisation nous procure un choc culturel inverse. Après 6 mois sans voir de routes encombrées, de centres commerciaux et de gens pressés, on est un peu abassourdis par tant de stimulis et d'agitation.
La première visite du grand supermarché proche de la marina Taina est assez cocasse. On n'a presque plus de nourriture dans les cales et pourtant lorsqu'on s'y rend avec les enfants, on promène notre caddie avec les enfants dedans devant les immenses étalages sans savoir lequel des 10 sortes de beurres ou des 20 fromages choisir. Il y a tellement d'abondance par rapport à ce qu'on a vu ces derniers mois que finalement un peu déboussolés. Pauvres de nous... Alors, on rentre au bateau avec 1kg de pommes, quelques yogourths et deux baguettes et on n'a même plus pensé au diner. Tim nous demande aussi en voyant la circulation: "Où peuvent donc bien aller toutes ces voitures?"
Il nous faudra plusieurs jours pour nous remettre dans le bain de la civilisation occidentale. Paradoxal, quand le nom même de Tahiti évoquerait plutôt l'inverse, le Bon Sauvage et la liberté originelle.
Rapidement la réalité reprend le dessus et on quitte la marina pour aller au chantier Technimarine à Papeete pour sortir de l'eau Oniva, lui refaire son antifouling et effectuer quelques réparations et travaux de maintenance.
Pour nous c'est aussi la séquence nostalgie. On arrive cette fois-ci à Tahiti avec un bateau et nos trois enfants à bord, alors que nous y étions déjà passés ensemble il y a 25 ans. Eh! oui le temps passe! A l'époque, c'était sacs au dos lors de la fin de notre voyage d'une année en Asie et Océanie. Encore un endroit où l'on s'était dit, sans trop y croire qu'il faudrait y revenir en voilier. C'est chose faite 25 ans plus tard et ceci nous rappelle de beaux souvenirs.
Mais ce jour-là le tableau est plutôt maussade: pluie diluvienne et mouillage encombré. Alors on décide de s'offrir quelques jours de marina avec le bateau à quai et de la place pour que les enfants puissent faire de la trottinette et voir des copains.
A peine arrivés, on retrouve les équipages de Priscalina, Sirena et Nomadeus. Alors ce soir on fête les retrouvailles au bar de la marina. Bières fraîches pour tout le monde.
Ce retour à la civilisation nous procure un choc culturel inverse. Après 6 mois sans voir de routes encombrées, de centres commerciaux et de gens pressés, on est un peu abassourdis par tant de stimulis et d'agitation.
La première visite du grand supermarché proche de la marina Taina est assez cocasse. On n'a presque plus de nourriture dans les cales et pourtant lorsqu'on s'y rend avec les enfants, on promène notre caddie avec les enfants dedans devant les immenses étalages sans savoir lequel des 10 sortes de beurres ou des 20 fromages choisir. Il y a tellement d'abondance par rapport à ce qu'on a vu ces derniers mois que finalement un peu déboussolés. Pauvres de nous... Alors, on rentre au bateau avec 1kg de pommes, quelques yogourths et deux baguettes et on n'a même plus pensé au diner. Tim nous demande aussi en voyant la circulation: "Où peuvent donc bien aller toutes ces voitures?"
Il nous faudra plusieurs jours pour nous remettre dans le bain de la civilisation occidentale. Paradoxal, quand le nom même de Tahiti évoquerait plutôt l'inverse, le Bon Sauvage et la liberté originelle.
Rapidement la réalité reprend le dessus et on quitte la marina pour aller au chantier Technimarine à Papeete pour sortir de l'eau Oniva, lui refaire son antifouling et effectuer quelques réparations et travaux de maintenance.
Un travellift capable de soulever 300 tonnes déplace sans problème les 14 tonnes d'Oniva. Technimarine est un chantier très propre, confortable et son personnel et ses dirigeants très compétents. Le chantier est presque vide à ce moment de l'année et les enfants profitent de la place pour pêcher et faire de la trottinette lorsque l'école est finie et que les machines ont cessé de tourner.
Les coques sont repeintes en noir par Huaras ce qui donne à notre cher bateau un air très sérieux. Au préalable, le ponçage est laissé au soin des professionnels afin de ne pas trop prolonger notre séjour au chantier et de ménager nos alvéoles pulmonaires...
Dessous le gros monstre, Oniva tout beau tout propre, prêt à reprendre la mer.
Après quelques jours de rude labeur, location d'une voiture pour faire le tour de l'île. Arrêt obligé pour les garçons aux étals de dorades coryphènes qui jalonnent la route.
Dans le registre des poissons il y a aussi beaucoup plus gros avec ce magnifique espadon fraîchement ramené par son fier pêcheur qui a lutté 4 heures pour l'achever. Il était tellement gros qu'il a dû le traîner derrière son petit bateau de pêche, n'ayant pas la force suffisante pour le ramener à son bord.
"The Swiss Connection" lors d'une soirée fondue et raclette (sic) aux roulottes de Papeete avec nos amis du bateau Priscalina. Même par 28°C à la nuit tombée et sans Vacherin fribourgeois, cela reste tout de même rudement bon, donc!
29 septembre. Nils fête ses huit ans avec ses petits copains du bateau Zouk. Une chasse au trésor avec des énigmes à résoudre est organisée sur Oniva. C'est le troisième anniversaire que Nils fête à bord et cela nous donne une mesure du temps déjà passé à bord.
Comme à chaque anniversaire, le jubilaire peut choisir les gâteaux qu'il désire. Ensuite, à la Maman de se débrouiller pour trouver les ingrédients pour le confectionner. Mais à Tahiti c'est tâche facile. Cela sera donc tarte aux framboises-vanille et l'incontournable gâteau au chocolat-Smarties. Miam!
Après avoir bien travaillé, bien fait chauffer la carte de crédit et festoyé avec les bateaux-copains, on quitte Tahiti pour aller en face à Moorea rejoindre Priscalina installé plus au calme dans un mouillage de rêve.
Nous passerons de bons moments dans la superbe Baie d'Oponuhu où l'illustre navigateur James Cook s'arrêta en 1778 lors de son premier voyage autour du monde. Pas mal, non?
Retrouvailles avec l'équipage de Parenthèse, rencontré aux Galapagos et parti pour un 2ème tour du monde. Cette fois ce sera à bord d'un magnifique bateau de 50 pieds en aluminium en forme que les propriétaires ont construit eux-même entièrement en Guadeloupe. Chapeau bas, on est presque jaloux!
Avec les Priscalina dans les champs d'ananas de la vallée d'Oponuhu.
Estelle joue à la petite maman sur la plage du Sofitel, un 5 étoiles luxueux.
Vue sur les bungalows du Sofitel. Intéressés? Seulement 800 Euros la nuit.
Un pêcheur nous fait voir ses trophées: des queues et des rostres d'espadons tapissent sa maison. Il n'a pas dû manquer de phophore durant sa vie!
On retrouve aussi Noce Sei (Wauquiez 61!) avec Tahiti en toile de fond. Tim et Estelle font leurs premiers essais de pagayage en solo sur le lagon.
Les copains néo-zélandais de Noce-Sei viennent chercher nos moussaillons. Le plus grand a 9 ans et la petite dernière est restée à bord.
Soirée crêpes sur Oniva avec les deux mamans fières de leur progéniture, 7 enfants à table, il y a de l'ambiance!
On quitte Moorea pour revenir à Tahiti chercher les parents de Delphine qui arrivent bientôt pour un séjour d'un mois en Polynésie, partageant leur séjour entre une location de bungalow à Moorea et une croisière à bord d'Oniva jusqu'aux îles Sous-le-Vent.
Les enfants se réjouissent beaucoup de revoir leurs grands-parents après plus de 9 mois. Ils se sont donnés beaucoup de peine pour leur confectionner une jolie banderole de bienvenue.
André et Elisabeth en pleine forme. Ils ne semblent même pas subir les 12 heures de décalage horaire depuis la Suisse ou le voyage de plus de 24 heures.
Le temps est radieux, alors qu'est-ce que la famille Gauthey-Maeder fait lorsqu'elle se retrouve? Une excursion de montagne bien entendu!
En direction du Mont Aorai, le point culminant de Tahiti.
Vue grandiose sur le lagon et particulièrement en direction de la pointe Vénus, où il y a près de 240 ans, le navigateur James Cook tenta d'observer le transit de Vénus devant le Soleil.
Phare de la Pointe Vénus dessiné et construit par le père de l'écrivain Robert-Louis Stevenson. Ecrivain du 19ème siècle, il a fait rêver beaucoup de navigateurs, dont nous, avec ses écrits sur les îles des Mers du Sud.
Tim à la mode tahitienne.
Delphine vous épargnera ses photos botaniques, mais cette "rose de porcelaine" est quand même ravissante!
Plaque commémorant le débarquement de Bougainville, dont les descriptions de la vie des habitants de cette Nouvelle-Cythère, comme il l'appela, fut en partie à l'origine du mythe de Tahiti et de ses charmantes vahinés.
Tour de l'île avec une voiture de location. Visite de cascades dans la forêt.
La saison des pluies approche et la technique, lorsque le parapluie est trop petit ou absent, est de garder les habits au sec et de continuer torses-nus pour certains, car de la pluie à 28°C cela ne refroidit même pas.
La saison des pluies approche et la technique, lorsque le parapluie est trop petit ou absent, est de garder les habits au sec et de continuer torses-nus pour certains, car de la pluie à 28°C cela ne refroidit même pas.
Les averses étant heureusement souvent de courte durée, on continue la visite en passant par les Monts de Marsens en Gruyère... heu non! excusez-moi, les plateaux du Taravao où les vaches paissent en toute tranquilité. C'est à s'y méprendre, si ce n'est que les arbres au fond sont des manguiers au lieu d'être des sapins.
Cheeeeeeeese!!
La capitaine en second à la barre dans le lagon de Moorea.
Tim s'essayant au "ski nautique" tiré par les 15CV de l'annexe, comme les deux Dupont dans "Tintin et le lac aux requins" un épisode qui le fait beaucoup rire.
Non, il n'y a pas que du soleil par ici. Voici aussi le retour de la pluie qui ne nous ménage pas.Mais il faut bien arroser toute cette magnifique végétation et ces fleurs qui font le charme des îles. Positivons également, elle nous permet aussi de remplir les 600 litres du réservoir d'eau douce en un clin d'oeil grâce à notre récupérateur d'eau-maison enrobant l'avant de la casquette du catamaran.
La journée commence toujours par l'école. On a choisi le système français du Cned et cela fait 2,5 ans que Nils le suit et qu'on l'apprécie pour sa qualité et son suivi. Tim et Estelle sont encore épargnés cette année par l'école obligatoire, mais on les prépare pour l'année prochaine en leur faisant un programme plus ludique.
Delphine et Huaras sont bien contents que les grands-parents prennent le relais et se chargent en grande partie de l'école des enfants durant leurs séjours. Les enfants sont aussi ravis d'avoir de nouveaux professeurs!
La belle plage devant le Fare Miti à Moorea, bungalow loué par les grands-parents.
Les enfants vont dormir dans le bungalow des grands-parents et sont tous contents de pouvoir dormir dans une maison. Huaras et moi sommes également heureux d'avoir un peu de temps pour nous, après 2 ans et demi à être 24h/24h ensemble avec nos enfants. Mais ce que le bateau semble vide et beaucoup trop grand sans les enfants! On se remet à penser monocoque...
On en profitera pour faire des choses qu'on ne peut pas faire en famille, comme aller plonger dans les canyons d'Oponuhu avec les requins-citrons. Ces squales-là n'ont vraiment de sympas que leurs noms et lorsqu'on en croise 6 les uns après les autres, aux sourires peu sympatiques et pleins de dents, on se met presque à regretter les 23 mètres d'eau au dessus de nos têtes. Brrrr!!! Désolé, il n'y a pas de photos. On était trop préoccupés.
On décide ensuite de poursuivre les activités aquatiques sans enfants avec une sortie snorkeling chez les baleines à bosses. Et là, on a droit à du tout beau spectacle guidés par deux plongeurs très respecteux de ces grands mammifères.
On en profitera pour faire des choses qu'on ne peut pas faire en famille, comme aller plonger dans les canyons d'Oponuhu avec les requins-citrons. Ces squales-là n'ont vraiment de sympas que leurs noms et lorsqu'on en croise 6 les uns après les autres, aux sourires peu sympatiques et pleins de dents, on se met presque à regretter les 23 mètres d'eau au dessus de nos têtes. Brrrr!!! Désolé, il n'y a pas de photos. On était trop préoccupés.
On décide ensuite de poursuivre les activités aquatiques sans enfants avec une sortie snorkeling chez les baleines à bosses. Et là, on a droit à du tout beau spectacle guidés par deux plongeurs très respecteux de ces grands mammifères.
On observe d'abord deux femelles de 15-16 mètres environ avec leurs petits baleineaux qui mesurent déjà 5-6 mètres et pèsent plusieurs tonnes. A la naissance, le bébé grandit de 50 à 100 kg par jour en buvant le lait de sa mère. Sacrée double-crème! Le baleineau remonte plus souvent en surface pour respirer que sa mère. Une fois, sa curiosité le conduit à s'approcher de nous à moins de 5 mètres sous le regard vigilant de sa mère. On voit même bien son oeil qui nous observe. Ce moment-là est certainement un des plus beau spectacle sous-marin qui nous a été donné de contempler. On en est tout émerveillé. Un peu plus tard, un mâle s'approche de la mère qui se met entre lui et son petit. Les 3 baleines restent ainsi côte-à-côte une minute avant de plonger. Wouah! Quel spectacle fantastique! Un vrai moment de grâce.
Tour de l'île avec la voiture des grands-parents. Il y a de nombreuses églises, car les Polynésiens sont très pratiquants.
Pique-nique sur un motu avec l'annexe. A midi le soleil est tellement fort qu'on a intérêt à avoir mis de la crème solaire! L'ombre disparait quasiment.
Spot des raies et des requins pointes noires à Moorea. Ils sont nombreux à cet endroit car des tours-opérators peu versés dans l'écologie les attirent avec de la nourriture, ce qui n'est pas sans danger et des accidents arrivent.
Ambiance sous-marine de l'endroit de shark feeding, en 2.5 min.
Mais le spectacle est quand même intéressant et l'on ne résiste pas à aller faire un petit tour avec palmes et tubas. Tim est fasciné de voir ces pointes-noires plus grand que lui évoluer si près.
Certains jours, le lagon devient lémanique au soleil couchant. Ah! ce que la Poussinelle est bien vers son Papa.
Vue sur le mouillage au matin.
Une excursion de montagne tous ensemble au col des 3 Sapins. C'est autrement plus éprouvant qu'en Suisse avec une température de 28-30°C et un taux d'humidité généreux.
Vue depuis le col sur le Mont Rotui, la Baie d'Oponohu à gauche et la Baie de Cook à droite.
Les grands-parents sont contents.
Et les parents aussi.
Champs d'ananas au pied du Mont Rotui qui a donné son nom a une fameuse marque de jus de fruit en Polynésie. Délicieux ces ananas!
Halloween se fête même jusqu'en Polynésie! Les enfants participent à un concours organisé par un restaurant. Ils sont très concentrés.
Surtout Nils qui adore dessiner.
Les dames vont ensemble voir un spectacle de danses tahitiennes.
On veut faire découvrir le monde sous-marin aux grands-parents en leur offrant une plongée en scaphandre dans le lagon.
Les voici prêts à tenter l'expérience. Même Elisabeth qu'on réussi à convaincre qu'elle n'aura pas une seule goutte d'eau sur les cheveux. Nils les accompagne.
André tout-à-fait à l'aise et tout sourire.
Elisabeth, courageuse, et sa nouvelle copine, la raie pastenague.
Nils est super content de pouvoir partager cette expérience avec ses grands-parents.
Pour la seconde partie de leur séjour, les grands-parents viennent à bord pour effectuer une traversée hauturière de 85 miles à l'ouest entre les îles Au-Vent et les îles Sous-le-Vent. Direction, l'île de Huahine où nous assisterons au départ d'une fameuse course annuelle de pirogues allant jusqu'à Bora-Bora en passant par Raiatea et Tahaa.
Le grand largue. La première nuit en mer. Le milieu du Pacifique. Encore mieux que Thalassa!
Grâce au remède miracle donné par Delphine (je vous donne le secret: Stugeron), ils supporteront très bien la traversée qu'on effectuera en grande partie de nuit pour que le temps passe plus vite.
La suite du séjour sera relatée dans la prochaine page à venir sur notre mois et demi passé dans les Iles Sous-le-Vent. A tout de suite!
Le grand largue. La première nuit en mer. Le milieu du Pacifique. Encore mieux que Thalassa!
Grâce au remède miracle donné par Delphine (je vous donne le secret: Stugeron), ils supporteront très bien la traversée qu'on effectuera en grande partie de nuit pour que le temps passe plus vite.
La suite du séjour sera relatée dans la prochaine page à venir sur notre mois et demi passé dans les Iles Sous-le-Vent. A tout de suite!