Dominique Martinique Sainte-Lucie (juin 2013)
Arrivée sur la plage de sable noir de Salisbury en Dominique après une belle traversée à 8-9 nds depuis l'archipel des Saintes. Les enfants s'amusent bien avec Léa et Enzo, les jumeaux de 10 ans du bateau Kapuera avec qui nous descendons jusqu'en Martinique. Là-bas, pour eux s'achèvera un voyage de 2 ans aux Antilles.
Enzo initie Nils au kayak, tandis que Léa promène Tim et Estelle, nos jumeaux à nous. C'est fou la proportion de familles avec des jumeaux qu'on rencontre en bateau. A croire que cela pousse les parents à prendre le large et à profiter encore plus de vivre pleinement ensemble avec sa famille!
On file bord à bord avec nos amis de Kapuera dans une bonne brise dans le canal entre Les Saintes et la Dominique.
La pêche aura été fructueuse pour nos amis qui ramèneront à bord 2 poissons de 10kg chacun: une superbe dorade coryphène et un wahoo (thazard).
Xavier nous donne généreusement la moitié de sa pêche que l'on savourera durant 2 semaines (merci le congélateur) en l'apprêtant de toutes sortes de façon: ceviche, darne grilllée, curry, tartare, lait de coco... Mmm, quel régal!
Eh! oui c'est la saison des pluies et les montagnes de la Dominique sont abondamment arrosées. En restant un peu au large on évite en partie ces grains. La visibilité est médiocre, même par beau temps, car il y a beaucoup de poussières venant du Sahara dans l'air.
Après une halte à grande Anse, on retrouve le Cul-de-sac du Marin au Sud de la Martinique et ses centaines de bateaux à l'ancre laissés-là par leurs propriétaires pour la saison des cyclones.
On retrouve cet endroit avec émotion, un peu comme si "on retournait à la maison", car c'est là qu'on était arrivé il y a plus de 5 mois après notre traversée de l'Atlantique. On est à nouveau en territoire connu et on remplit le frigo de victuailles bien françaises, dont, comme dirait Antoine: "du beurre Président en barquette ovale."
On retrouve cet endroit avec émotion, un peu comme si "on retournait à la maison", car c'est là qu'on était arrivé il y a plus de 5 mois après notre traversée de l'Atlantique. On est à nouveau en territoire connu et on remplit le frigo de victuailles bien françaises, dont, comme dirait Antoine: "du beurre Président en barquette ovale."
C'est aussi le moment des retrouvailles avant les au revoir pour on ne sait quand... avec plusieurs bateaux-copains. Ce soir-là, c'est autour d'un bon repas que l'on dit aurevoir à notre ami Gilles et ses enfants qui ont terminé leur voyage et retournent le coeur un peu triste en Belgique. Nous y retrouvons aussi l'équipage de Dingod'île, une famille de 5 enfants dont des jumelles (eh, oui, des jumeaux encore...), qui effectuent leur 2ème voyage en catamaran.
Estelle est ravie de retrouver la petite Zélie, du bateau La Julianne qui remonte du Brésil et que nous avions rencontré au Cap-Vert. Depuis, elles en ont parcouru du chemin ces petites. Estelle n'arrête pas de lui dire: "On s'amuse bien ensemble!" et ça se voit!
Quand à Nils et Tim, ils jouent aux petites voitures ou font de la trotinette avec le grand frère Charlie qu'il n'ont pas revu depuis 6 mois. Et pourtant, on dirait qu'ils ne se sont pas quittés. C'est incroyable de voire avec quelle facilité les enfants à cet âge tissent des liens puis se séparent sans trop de difficulté.
Petite cession Wifi pour le Papa au bar de la marina dans laquelle on s'attarde le temps de faire quelques réparations et travaux d'entretien, de grandes lessives et de passer chez le coiffeur!
C'est le week-end et les familles se retrouvent à l'Anse Caritan pour un moment de détente. Estelle retrouve Maïwenn, du bateau Wennig qu'on avait rencontré pour la première fois à l'île de La Gomera aux Canaries. Elle va a l'école quelques mois au Marin pendant que sa Maman a dû retourner en France travailler jusqu'en été.
Essais de planche à voile pour Nils avec un gréement enfant.
Tout le monde sort ses jouets. L'équipage de Dingod'île a beaucoup de succès auprès des enfants avec son mini-cat qui peut se plier dans 2 gros sacs de 1.40m. Tim et Nils sont ravis de faire un tour en "mini-cat" après avoir passé près d'une année sur un "big-cat"!
Voilà l'escale technique est terminée et les adieux sont faits. Un dernier au revoir à notre ami Erwan du bateau Wennig. Promis on se retrouvera plus tard dans le Pacifique ou plus tard dans votre nouvelle vie en Vallée Verte, près de chez nous!
Nous voilà repartis en direction de Sainte-Lucie. Tim, fatigué par toutes ces journées bien remplies, en profite pour faire une sieste.
Voici l'un des deux célèbres Pitons de Sainte-Lucie qui se dresse par plus de 700m au dessus de la baie. C'est un mouillage grandiose que l'on avait déjà visité en janvier avec les parents de Delphine.
On profite du temps maussade pour aller flâner dans l'hôtel de luxe au fond de la baie. On est accueilli chaleureusement par 2 nurses qui s'occupent de la garderie tout aussi luxe. Comme elles n'ont qu'une petite fille à garder, elles sont ravies de voir d'autres enfants arriver, même s'ils ne sont pas clients de l'hôtel.
Petite pose dans des sofas très design!
Mais une accalmie de courte durée apparaît enfin et on en profite pour quitter les majestueux 2 Pitons de Sainte-Lucie et pour traverser le redouté canal de St-Vincent et descendre jusqu'à l'île de Béquia, au sud de St-Vincent dans l'archipel des Grenadines.
Nous croisons un groupe d'une trentaine de dauphins nous offrant un beau spectacle mais les conditions de vent durcissent et nous naviguerons de nombreuses heures avec 25 à 30 noeuds de vent (force 7-8). Heureusement l'équipage amariné est en pleine forme, même si les estomacs n'ont pas grand appétit!
Mais une accalmie de courte durée apparaît enfin et on en profite pour quitter les majestueux 2 Pitons de Sainte-Lucie et pour traverser le redouté canal de St-Vincent et descendre jusqu'à l'île de Béquia, au sud de St-Vincent dans l'archipel des Grenadines.
Nous croisons un groupe d'une trentaine de dauphins nous offrant un beau spectacle mais les conditions de vent durcissent et nous naviguerons de nombreuses heures avec 25 à 30 noeuds de vent (force 7-8). Heureusement l'équipage amariné est en pleine forme, même si les estomacs n'ont pas grand appétit!