2016 Tahiti-Moorea (avril-mai)
On retrouve avec joie Oniva laissé à Moorea durant la saison cyclonique sous la surveillance de nos amis Serge et Marie-Madeleine à la marina de Vaiare. Il est en parfait état, malgré les pluies torrentielles et un gros coup de vent à 66 nds. Heureusement il n'y a pas eu de cyclone en Polynésie malgré toutes les prévisions qui en annonçaient pour cette année, à cause du fort phénomène El-Nino.
Par contre côté pluies et chaleur, on est servi, la différence est brutale avec le climat très agréable qu'on a eu ces derniers mois en Nouvelle-Zélande. Une hygrométrie à plus de 70-80% en permanence, des températures de 34°C la journée et 28-29°C la nuit et, quand il ne pleut pas, la prochaine averse s'approche déjà... Bref, on dégouline, on dort très mal et la remise en route du bateau est ardue.
L'épaule convalescente de Delphine ajoutant encore quelques difficultés suplémentaires avec en plus de nombreux trajets allez-retour en ferry pour les 3 séances de physio hebdomadaires à Tahiti. Quand certains nous croient en éternelles vacances... on échangerait bien quelques heures de travail assis dans de l'air conditionné!! M'enfin, le voyage c'est aussi ça avec tout son lot d'imprévus.
Parfois on s'échappe pour une excursion dans les hauteurs dans une fraîcheur toute relative où la température tombe à 27°C comme sur la photo ci-dessus prise sur le sentier du Mont Aorai.
Par contre côté pluies et chaleur, on est servi, la différence est brutale avec le climat très agréable qu'on a eu ces derniers mois en Nouvelle-Zélande. Une hygrométrie à plus de 70-80% en permanence, des températures de 34°C la journée et 28-29°C la nuit et, quand il ne pleut pas, la prochaine averse s'approche déjà... Bref, on dégouline, on dort très mal et la remise en route du bateau est ardue.
L'épaule convalescente de Delphine ajoutant encore quelques difficultés suplémentaires avec en plus de nombreux trajets allez-retour en ferry pour les 3 séances de physio hebdomadaires à Tahiti. Quand certains nous croient en éternelles vacances... on échangerait bien quelques heures de travail assis dans de l'air conditionné!! M'enfin, le voyage c'est aussi ça avec tout son lot d'imprévus.
Parfois on s'échappe pour une excursion dans les hauteurs dans une fraîcheur toute relative où la température tombe à 27°C comme sur la photo ci-dessus prise sur le sentier du Mont Aorai.
Un des côtés sympas de la marina de Vaiare à Moorea est que les enfants ne manquent pas de petits copains pour faire des parties de pêche, dont Tim est un grand meneur, ou bien pour construire des cabanes à l'ombre des arbres.
Quand le thermique du soir redescend de la montagne, les fins de journées sont très agréables. Alors, le ponton s'anime des jeux des enfants et des bavardages des plus grands.
Rose, une grande copine des enfants, est aussi une experte en pêche et elle apprend à Tim la capture des atures, de bons poissons à frire, garantis sans ciguatera! Tim est très fier de ses prises qui prennent vite allure d'une pêche miraculeuse.
Les tropiques ça peut aussi être ça: exit l'étincellant bleu turquoise des lagons complétement brunit et encombrés de végétaux après les crues.
Mais le moral reste au beau fixe avec la présence des copains des bateaux Paterithi et Léon, voisins de pontons, qui ont eu un oeil bienveillant sur Oniva pendant notre absence.
Enfin prêt à quitter la marina. Dernier au revoir aux amis.
On est un peu ému de quitter la Baie de Vaiare, où Oniva nous a si sagement attendu à trois reprises lors de nos séjours en Suisse et Nouvelle-Zélande. Ce lieu est devenu un peu notre maison et, j'espère, restera dans nos mémoires et celles de nos enfants.
Mais maintenant d'autres réjouissances nous attendent au chantier de Technimarine où Huaras va refaire l'antifooling (peinture des parties immergées des coques). Un grand travelift sort Oniva de l'eau et c'est parti pour une semaine de chantier.
Voilà notre bateau avec une belle peinture lisse qui lui permettra à nouveau d'avoir une parfaite glisse dans les flots.
En noir, cette fois... On a tout testé: le cuivre pour commencer (matrice dure); le rouge pour continuer (semi-érodable); voici le noir, telle qu'elle est utilisée par les navires de la Marine Nationale... On va voir.
De touts nos essais, nuls étaient concluants. Depuis que ces peintures n'ont plus de plomb dans leurs mélanges, elles restent relativement sensibles à la croissance des végétaux marins dans un contexte d'eau tropicale chaude. Pas de miracle. Le mieux reste peut-être l'anti-fooling blanc mis sur les embases des moteurs. Celui-ci est érodable et donne de meilleurs résultats dans le moyen terme (1 année). Passé ce délai, rien ne vaux mieux que la belle éponge et de l'huile de coude diluée dans l'eau salée!
En noir, cette fois... On a tout testé: le cuivre pour commencer (matrice dure); le rouge pour continuer (semi-érodable); voici le noir, telle qu'elle est utilisée par les navires de la Marine Nationale... On va voir.
De touts nos essais, nuls étaient concluants. Depuis que ces peintures n'ont plus de plomb dans leurs mélanges, elles restent relativement sensibles à la croissance des végétaux marins dans un contexte d'eau tropicale chaude. Pas de miracle. Le mieux reste peut-être l'anti-fooling blanc mis sur les embases des moteurs. Celui-ci est érodable et donne de meilleurs résultats dans le moyen terme (1 année). Passé ce délai, rien ne vaux mieux que la belle éponge et de l'huile de coude diluée dans l'eau salée!
La chaleur étouffante nous motive à installer une climatisation dans le carré. Pour l'école c'est carrément génial, la concentration revient et l'efficacité aussi.
Après le chantier, on s'offre quelques jours de vie urbaine à la toute nouvelle marina du centre-ville de Papeete. Au menu après l'école: promenade dans les jardins de Paofai en trotinette, cinéma, repas aux roulottes, achat de produits frais au marché, bref un bain de civilisation avant le départ vers des îles éloignées.
On retourne pour quelques jours à Moorea et Tahiti s'éloigne sous un arc-en-ciel de saison.
28 avril, c'est l'anniversaire de nos jumeaux: Tim et Estelle. Rose vient participer à la chasse au trésor.
Tim et Estelle en train de déchiffrer une énigme.
7 bougies sur leurs gâteaux: forêt noire pour Estelle et gâteau aux pommes pour Tim. En mer depuis l'âge de trois ans et 3 mois...
Puis c'est retour à Tahiti pour faire un avitaillement gigantesque en vue du départ. Magnifique lever de soleil depuis le mouillage au bord du récif de l'aéroport, notre mouillage préféré à Tahiti.
Un accostage à la journée dans le port de Papeete pour faciliter les emplettes.
Les portes-containers qui ont traversé le Pacifique pour apporter leurs cargaisons et Moorea en arrière-plan.
Vue sur la ville et le port de Papeete depuis les hauteurs.
Avec nos amis du voilier Noce Sei, de la petite ville de Nelson en Nouvelle-Zélande où nous venons de passer 2 mois pour la 2ème fois.
En fin de journée sur la plage de sable noir volcanique de la pointe Vénus avec les amis néo-zélandais.
Dans le lagon, nous sommes très souvent suivis par des pirogues qui profitent de nos vagues pour surfer sous le regard admiratif de Tim.
Une pirogue à voile tire des bords au mouillage.
Un super week-end avec nos amis des bateaux Suricat et Zorba.
Les enfants aussi sont très contents de se retrouver.
Les trois bato-copains au mouillage de l'aéroport, où les enfants passent une bonne partie de la journée dans l'eau.
On regarde si les copains ont fini l'école pour aller se baigner sous le soleil qui revient enfin.
Et c'est parti pour une petite session de paddle.
Suivie d'un goûter bien mérité à bord d'Oniva.
Et des parties de playmobils animées.
On utilise notre annexe dans le lagon pour se rendre au physio à Papeete, bien plus pratique qu'une voiture et pas de bouchon!
On quitte définitivement Tahiti après avoir dit au revoir aux amis, puis dernier retour dans le lagon de Vaiare à Moorea. Très difficile décision à prendre. Cet endroit est tellement attachant que l'on y prendrait aisément racine. D'ailleurs, ne sommes nous pas déjà résidants officiels de Moorea (pour des questions de 2e pillier suisse)?
Bref, plus fort que tout, c'est l'éternel appel occidental depuis le 15e siècle: Go West!
Bref, plus fort que tout, c'est l'éternel appel occidental depuis le 15e siècle: Go West!
En route pour la Baie d'Opunohu, on croise en mer Stéphane, un ami de la marina, en train de rentrer chez lui.
L'équipage de Zorba nous a accompagné à Moorea et on va se déguster un petit jus d'ananas frais au pied du Mont Rotui.
Une course de pirogue à la maison: la Baie d'Opunohu.
Excursion sur le Mont Rotui. On s'arrêtera en chemin, car le sentier devient trop aérien.
Six ans plus tard, lorsque les enfants auront grandi, nous tentons notre revanche. Revenant en Polynésie pour les grandes vacances scolaires, nous remontons sur le mont fétiche de Moorea.
Hélas, même si le somment est à portée de vue, nous renonçons à cause d'une arête finale un peu trop glissante à notre goût. Super! I'll be back, comme disait l'autre.
Six ans plus tard, lorsque les enfants auront grandi, nous tentons notre revanche. Revenant en Polynésie pour les grandes vacances scolaires, nous remontons sur le mont fétiche de Moorea.
Hélas, même si le somment est à portée de vue, nous renonçons à cause d'une arête finale un peu trop glissante à notre goût. Super! I'll be back, comme disait l'autre.
La vue sur le mouillage est superbe. On y aperçoit Oniva en haut au centre.
En zoom c'est mieux! Oniva est prêt à partir après la multitude d'améliorations qu'Huaras a effectuée. On a fait aussi refaire toute la sellerie intérieure du carré avec de beaux coussins tout neufs.
Voici un bateau de croisière qui ne passe pas inaperçu, c'est l'ancien Club Med.
Vue plongeante également sur le Hilton et ses bungalows sur pilotis qui sont l'image d'un certain tourisme en Polynésie.
En chemin sur le Mont Rotui, vue spectaculaire sur le lagon et la Baie d'Opunohu à Moorea.
Cette fois-ci tout l'équipage d'Oniva est prêt à repartir pour de nouvelles aventures sur les mers du Pacifique Sud.
Devant nous se présente une traversée qui durera plus de 6 mois jusqu'en Australie ou ailleurs, où les vents nous mèneront. Année à fort El Niño, nous savons que les doldrums (zones de convergence intertropicale) ne nous laisserons pas facilement passer. Mais nous sommes prêts. Devenus des marins expérimentés sur un bateau qui n'a plus de secrets pour nous, en toute modestie, nous continuons notre route malgré les difficultés qui s'annoncent.
Devant nous se présente une traversée qui durera plus de 6 mois jusqu'en Australie ou ailleurs, où les vents nous mèneront. Année à fort El Niño, nous savons que les doldrums (zones de convergence intertropicale) ne nous laisserons pas facilement passer. Mais nous sommes prêts. Devenus des marins expérimentés sur un bateau qui n'a plus de secrets pour nous, en toute modestie, nous continuons notre route malgré les difficultés qui s'annoncent.