2014 Ile d'Isabela, Galapagos (mai)
Isabela, notre dernière étape avant la traversée du Pacifique en direction des Marquises. L'île la plus à l'ouest des Galapagos. Voici le comité d'accueil qui squatte les bancs publics sur le ponton des annexes à l'heure de la sieste.
Avertissement à nos estimés lecteurs: toute personne allergique aux lions de mer, tortues et autres iguanes est priée d'aller directement à la page suivante sous peine d'urticaire prononcé!
Avertissement à nos estimés lecteurs: toute personne allergique aux lions de mer, tortues et autres iguanes est priée d'aller directement à la page suivante sous peine d'urticaire prononcé!
En effet, il est difficile de trouver un banc libre et les lions de mer ne sont que peu courtois pour nous laisser un peu de place sur le banc.
Revenons un peu en arrière... Quelques miles avant d'arriver à Isabela nous sommes passés à l'intérieur du cratère à demi submergé de l'Isla Tortuga. Etant ouvert du côté de la grande houle venant du sud, les courants étaient forts. La réflexion de la houle sur les parois intérieures du volcan donnait une mer très désordonnée qui nous a fait un peu valser. Cette traversée du cratère en bateau et le spectacle des frégates qui profitaient des courants ascendants et qui virevoltaient au-dessus de nous par centaines, valaient qu'on relève le défi de ce passage.
Ouf! On est passé sans encombre dans ce cratère, dont les eaux sont très riches en raies mantas et en requins marteau. On n'en aura pas vu. Par contre, plus tard Huaras verra un requin-baleine faire un bon hors de l'eau.
Un demi-siècle pour notre cher Capitaine. On le fête bien comme il faut à Isabela avec restaurant, bon vin et gâteau d'anniversaire. Il est en train de réaliser un de ses souhaits les plus chers: voyager en famille à cet âge-là sur un bateau.
Comme les magasins ne sont pas légion par ici et qu'Huaras n'aime pas avoir de trucs inutiles à bord, le choix pour un cadeau est assez limité. Finalement, avec les enfants on se met d'accord pour lui acheter un magnifique hameçon et un bon livre. Durant la traversée vers les Marquises, cet hameçon accrochera un gros espadon de 3 mètres, mais la ligne cassera et le bel animal partira avec l'hameçon.
Jeune tortue terrestre géante croisée lors d'une promenade.
"El Muro de Lagrimas" ou mur des larmes, construit par les prisonniers au siècle dernier lors de l'infâme colonie pénale établie sur Isabela. D'aucune utilité, ce mur n'a été bâti que dans le but de faire suer corps et âme les prisonniers.
Voici à nouveau les iguanes marins qui se camouflent extrémement bien dans les roches volcaniques.
Un tunnel de lave s'avançant jusque dans la mer. L'île d'Isabela est encore très active volcaniquement, avec la derniére éruption datant de 2005.
Nils à l'entrée du tunnel de lave, où la mer remonte à marée haute.
Celui-là est presque aussi gros que Tim et pas farouche du tout.
Ici il ne faut pas marcher su le sable car les iguanes marins y font leur nid, nous dit Estelle.
Les meilleurs transats sont déjà occupés par une clientèle particulière et insouciante.
Au bar de la plage, il y a plus d'animaux que de clients! C'est ça les Galapagos.
La maman et son petit n'ont pas l'air de vouloir nous faire une petite place.
Quel sympathique museau moustachu! Ah, qu'elle n'est pas belle la vie?
Conversation animée entre deux crabes.
Pour dîner il y a de la concurrence entre les pingouins et les pélicans.
Ces pingouins des Galapagos sont les seuls pingouins qui vivent sous les tropiques. A l'origine, ils ont été transportés par le courant marin de Humbolt qui remonte depuis l'Antartique.
Ces pingouins des Galapagos sont les seuls pingouins qui vivent sous les tropiques. A l'origine, ils ont été transportés par le courant marin de Humbolt qui remonte depuis l'Antartique.
Un couple de fous à pieds bleus, l'oiseau emblématique des Galapagos. On dirait vraiment qu'ils ont marché dans un pot de peinture, tellement cette couleur bleue de leurs pattes ne semble pas naturelle.
Excursion en bateau à moteur à Los Tunneles qui sont des formations volcaniques étranges avec une multitude de ponts et tunnels de lave.
Les rochers au mouillage, juste devant Oniva sont pleins de pingouins et de fous à pieds bleus. On y va en kayak gonflable pour les voir de plus près.
Tim, il faut ouvrir les yeux pour la photo, pleaaaase!
Nils porte fièrement le T-shirt encore en bon état que son papa avait gagné aux championnats romands de canoë de slalom en 1979! Ok! ça date un peu!
Nils porte fièrement le T-shirt encore en bon état que son papa avait gagné aux championnats romands de canoë de slalom en 1979! Ok! ça date un peu!
Huaras rapproche l'annexe du ponton sous la supervision du capitaine du port.
El Delfin (hi!hi!) sert aussi de bain de soleil à la faune locale après une partie de pêche.
On vous en met un peu beaucoup de photos de lions de mer, mais ils sont vraiment trop attachants.
Celle-ci c'est la dernière, c'est promis!
Une pouponnière de tortues géantes qui dans leur jeune âge sont encore très vigousses.
Contrairement à Madame l'Honorable Centennaire qui est à la sieste.
L'influence de cette magnifique faune des Galapagos se fait sentir jusque dans l'église de Puerto Villamil où elle orne les vitraux.
Vue sur la plaine étendue où la végétation repousse sur les champs de lave au pied du volcan de Sierra Negra.
Quelques jours avant le départ pour la traversée, Delphine ira en excursion en haut du volcan de Sierra Negra qui culmine à 1490 mètres et dont l'immense cratère fait 9 km de diamètre. C'est un des plus grands cratères du monde. Il est rempli de lave refroidie.
Des bouches volcaniques annexes sur le côté nord du volcan. Le sol est très chaud par endroit dans certaines fissures.
Paysage lunaire.
Une oasis verte a échappé à l'une des coulées de lave.
Au retour, le vent et la pluie réussiront même à nous faire grelotter.
Au retour, le vent et la pluie réussiront même à nous faire grelotter.
Quelle n'est pas notre surprise de rencontrer l'équipage de Nomadeus qui nous avions croisé brievement 7 mois plus tôt dans les Grenadines. Astrid, Jérôme, leurs filles Eoline et Cyane et leur ami Marcel nous invitent pour une projection de photos sur écran géant. Nous y rencontrons Hélène et William du bateau Parenthèse, qui en sont à leur 2ème tour du monde. Le premier avait duré 15 ans avec leurs enfants.
Cette joyeuse équipe de ces 3 bateaux a loué un petit camion pour aller cueillir des fruits et légumes frais dans une ferme avant la traversée.
La récolte était sympa, mais un peu moins variée que souhaité car bon nombre d'équipages était passé avant nous. Mais on a au moins fait le plein de bananes, citrons, pamplemousses, ananas et de bonnes herbettes pour l'assaisonnement.
Souper d'au revoir la veille de la traversée. Nous partons demain en même temps que Nomadeus. Quant à Parenthèse, ils vont sur les Gambiers dans quelques jours. Tout le monde est très impatient de débuter ce long périple, même si on sent un peu d'appréhension face à la durée qu'il représente.
Nous pensons mettre 21-22 jours. En réalité nous ne mettrons que 18 jours, car les vents étaient assez soutenus.
Nous pensons mettre 21-22 jours. En réalité nous ne mettrons que 18 jours, car les vents étaient assez soutenus.
Un des derniers couchers de soleil avant le départ. Bye!Bye!