Les îles Grenadines et Grenade (juin 2013)
Voici la dernière étape de cette première année de voyage: plus de 13'300 km navigués, soit 7'200 miles, depuis notre départ l'an passé le 15 juillet 2012 de Hyères dans le sud de la France.
Que de pays et d'îles visités, que de personnes et de voyageurs rencontrés, que de mouillages au bord de superbes plages effectués, que de dauphins, tortues, baleines, poissons admirés, que de précieux moments en famille ou avec des amis... Cette année a pourtant très vite passé, telle un kaleïdoscope de couleurs, de senteurs et d'images. Et pourtant il nous semble que c'était hier encore qu'on disait au revoir à notre famille et nos amis restés en Suisse.
Mais revenons plus terre à terre... Ce matin en préparant les vêtements des enfants que j'allais mettre dans les valises pour notre visite estivale en Suisse, j'ai mesuré le temps écoulé depuis le départ en constatant que beaucoup de leurs vêtements étaient devenus trop petits contrairement aux costumes de bains (notre vêtement principal depuis 6 mois) qui eux, sont élastiques! Ces considérations, certes triviales, m'ont une fois de plus démontré que le temps passe très vite et que les enfants évoluent et grandissent plus vite encore. A nous donc de savoir apprécier la richesse et l'intensité de cette aventure et de la vie en général.
Que de pays et d'îles visités, que de personnes et de voyageurs rencontrés, que de mouillages au bord de superbes plages effectués, que de dauphins, tortues, baleines, poissons admirés, que de précieux moments en famille ou avec des amis... Cette année a pourtant très vite passé, telle un kaleïdoscope de couleurs, de senteurs et d'images. Et pourtant il nous semble que c'était hier encore qu'on disait au revoir à notre famille et nos amis restés en Suisse.
Mais revenons plus terre à terre... Ce matin en préparant les vêtements des enfants que j'allais mettre dans les valises pour notre visite estivale en Suisse, j'ai mesuré le temps écoulé depuis le départ en constatant que beaucoup de leurs vêtements étaient devenus trop petits contrairement aux costumes de bains (notre vêtement principal depuis 6 mois) qui eux, sont élastiques! Ces considérations, certes triviales, m'ont une fois de plus démontré que le temps passe très vite et que les enfants évoluent et grandissent plus vite encore. A nous donc de savoir apprécier la richesse et l'intensité de cette aventure et de la vie en général.
Voici les Caraïbes à la saison des pluies. Par ici il n'y a que deux saisons: la sèche qui n'est pas toujours très sèche et l'humide qui elle est par contre très humide! Les averses ne préviennent pas, elles nous tombent dessus. Heureusement, la pluie est la plupart du temps tiède et souvent elle peut aussi servir de douche! L'image carte postale d'un ciel bleu azur immaculé n'est finalement pas très fréquent ces derniers temps, surtout aux abords des îles avec beaucoup de reliefs. Heureusement pour égayer la journée un grand groupe de plusieurs dizaines de dauphins viennent bondir devant notre étrave, mais le vent soufflant à 25 noeuds et une houle de 2 mètres, ne nous permet pas de profiter de ce spectacle très longtemps.
Le temps étant très pluvieux pour quelques jours, nous ne nous arrêterons pas à l'île de Saint-Vincent se situant juste avant les Grenadines. C'est la première raison, la deuxième, c'est l'insécurité quasi généralisée des mouillages de St-Vincent. Certains de nos amis y ont fait les frais en allant boire l'apéro sur le bateau d'à-côté. Résultat: argent, appareils de photos et matériel électronique disparus du bord des bateaux laissés vides le temps de l'apéro. Les histoires de ce genre sont légion et nous ne voulons pas nous y risquer.
St-Vincent est une des îles des petites Antilles les plus pauvres et est un important centre de culture de cannabis dans les hauteurs montagneuses. Cela, ajouté entre autres à un taux de chômage important et des autorités peu efficaces, fait que la sécurité n'est pas garantie.
Le temps étant très pluvieux pour quelques jours, nous ne nous arrêterons pas à l'île de Saint-Vincent se situant juste avant les Grenadines. C'est la première raison, la deuxième, c'est l'insécurité quasi généralisée des mouillages de St-Vincent. Certains de nos amis y ont fait les frais en allant boire l'apéro sur le bateau d'à-côté. Résultat: argent, appareils de photos et matériel électronique disparus du bord des bateaux laissés vides le temps de l'apéro. Les histoires de ce genre sont légion et nous ne voulons pas nous y risquer.
St-Vincent est une des îles des petites Antilles les plus pauvres et est un important centre de culture de cannabis dans les hauteurs montagneuses. Cela, ajouté entre autres à un taux de chômage important et des autorités peu efficaces, fait que la sécurité n'est pas garantie.
Plusieurs jours maussades passèrent sur l'île de Bequia, la plus au nord des Grenadines, où notre activité physique principale fut "la valse des capots", activité qui consistait à fermer tous les capots des hublots du bateau lorsqu'il pleuvait et de les réouvrir sitôt l'averse terminée! Ceci afin que le bateau ne se transforme pas en sauna. La différence de température entre la nuit et le jour ne dépasse rarement quelques degrés, soit en moyenne 28°C la nuit et 31-32°C la journée. Ceci avec un taux d'humidité dépassant les 90% la nuit. C'est bien la première fois qu'on transpire à grosses gouttes sans le moindre effort. On sent notre rythme ralentir et notre corps pris d'une certaine langueur que seules les baignades répétées parviennent à briser.
Finalement le soleil revient et l'on profite pour faire un peu de visite, à commencer par la belle plage juste en face du mouillage.
Finalement le soleil revient et l'on profite pour faire un peu de visite, à commencer par la belle plage juste en face du mouillage.
Plusieurs jours maussades passèrent sur l'île de Bequia, la plus au nord des Grenadines, où notre activité physique principale fut "la valse des capots", activité qui consistait à fermer tous les capots des hublots du bateau lorsqu'il pleuvait et de les réouvrir sitôt l'averse terminée! Ceci afin que le bateau ne se transforme pas en sauna. La différence de température entre la nuit et le jour ne dépasse rarement quelques degrés, soit en moyenne 28°C la nuit et 31-32°C la journée. Ceci avec un taux d'humidité dépassant les 90% la nuit. C'est bien la première fois qu'on transpire à grosses gouttes sans le moindre effort. On sent notre rythme ralentir et notre corps pris d'une certaine langueur que seules les baignades répétées parviennent à briser.
Finalement le soleil revient et l'on profite pour faire un peu de visite, à commencer par la belle plage juste en face du mouillage.
Finalement le soleil revient et l'on profite pour faire un peu de visite, à commencer par la belle plage juste en face du mouillage.
Béquia fut un important centre de pêche et notamment de pêche à la baleine. Dans l'Admiralty Bay, qui offre un abri remarquable, il y a encore de nombreuses barques de pêches traditionnelles dotées maintenant de puissants moteurs hors-bord.
Un engin flottant insolite parcoure le mouillage en proposant tout ce dont le plaisancier a besoin: lessive, glace, eau, diesel. Il suffit d'un appel radio sur la canal 67 de la VHF et il vient s'ammarer à votre bord. Ayant quelques réserves sur la qualité du diesel, on préférera patienter encore un peu pour refaire le plein.
Voici plus de 3 mois que nous avions fait le dernier plein à St-Martin (réservoir de 400 litres). En effet nous essayons de naviguer un maximum à la voile, même si des fois la moyenne horaire en pâtit, après tout on n'est pas pressé...
Pour le reste de l'énergie on peut compter nos 660 Watts de panneaux solaires. Avec l'énergie solaire on peut faire fonctionner la machine à laver le linge (à 30°C), le four à micro-onde et le dessalinisateur. Le générateur ne sera mis en marche que pour faire fonctionner le compresseur d'air pour les bouteilles de plongée, le congélateur pour les premiers jours après un gros approvisionnement et lors de mauvais temps ou après une navigation de nuit avec pilote automatique et radar. En quelques sorte, une fois l'approvisionnement fait, on peut vivre plusieurs semaines en autarcie. Cela n'est pas pour nous déplaire, car les courses avec 3 enfants dans les pattes, ça n'a rien d'une partie de plaisir.
Voici plus de 3 mois que nous avions fait le dernier plein à St-Martin (réservoir de 400 litres). En effet nous essayons de naviguer un maximum à la voile, même si des fois la moyenne horaire en pâtit, après tout on n'est pas pressé...
Pour le reste de l'énergie on peut compter nos 660 Watts de panneaux solaires. Avec l'énergie solaire on peut faire fonctionner la machine à laver le linge (à 30°C), le four à micro-onde et le dessalinisateur. Le générateur ne sera mis en marche que pour faire fonctionner le compresseur d'air pour les bouteilles de plongée, le congélateur pour les premiers jours après un gros approvisionnement et lors de mauvais temps ou après une navigation de nuit avec pilote automatique et radar. En quelques sorte, une fois l'approvisionnement fait, on peut vivre plusieurs semaines en autarcie. Cela n'est pas pour nous déplaire, car les courses avec 3 enfants dans les pattes, ça n'a rien d'une partie de plaisir.
Vieux gréement dans l'Admiralty Bay de Béquia. Sur la plage on rencontrera plusieurs familles sympas, notamment des autraliens et une famille québecoises avec laquelle nous continuerons notre route vers le sud.
Barques de pêches.
N'avait-il pas mis le radar celui-là ou est-ce un souvenir du dernier ouragan?
Les deux frères toujours complices pour rigoler.
Estelle est tout fière de mettre sa robe martiniquaise en tissus Madras.
Voici le côté carte postale une fois l'onde tropicale passée. Mer turquoise et sable blanc, un régal pour les pupilles!
Tim ne manque pas une occasion de faire le clown.
Discussion suisso-québecoise sur la plage avec les équipage de Aloha Spirit (Eugène le capitaine, Julie la maman, Camille 8 ans et Eugène junior 5 ans) et d'Irish Mist.
Du turquoise plein les yeux dans l'archipel des Tobago cays.
Ile déserte ou presque entourée d'un joli récif corallien.
Nous voyons de nombreuses traces de tortues marines sur le sable.
Mouillage devant l'île de Jamesby aux Tobago Cays et protégé par la barrière de corail.
Petit tour des Cays en annexe. Depuis qu'on a remplacé notre vieux moteur hors-bord de 6CV par un 15CV, notre rayon d'action s'est agrandi et on peut faire de belles visites avec l'annexe.
Mais il y a aussi le chapitre de l'entretien du bateau. Car c'est pas tout ça, le sel et les embruns sont très corrosifs. Le Capitaine passe de nombreuses heures par semaines à frotter le pont, polir les inoxs, à graisser les joints, nettoyer la coque, contrôler les niveaux, réparer tout ce qui s'abîme très vite dans ce milieu marin. Huaras en vient presque à regretter de ne plus avoir à tondre le gazon et à entretenir notre maison, car, c'est sûr, il y passait moins de temps.
Tim devant la mappemonde me demande où est la prochaine île où on va aller?
Activités nautiques, planche à voile pour les parents et body-board pour les enfants.
Des récifs coraliens à perte de vue.
Voici la carte postale!!!
Et voici Oniva bien protégé de la houle atlantique par la barrière de corail qui attend impatiemment la suite...
En effet, les Grenadines nous donnent grand envie de continuer ce voyage ci-bien débuté. Alors que bien des navigateurs bouclent leur tour de l'Atlantique en une ou deux années sabatiques, nous voulons poursuivre nos découvertes dans le Pacifique. Voir et revoir des paysages tels que celui-ci mais à une échelle différente pour s'immerger dans des atols lointains tous plus beaux les une que les autres.
En effet, les Grenadines nous donnent grand envie de continuer ce voyage ci-bien débuté. Alors que bien des navigateurs bouclent leur tour de l'Atlantique en une ou deux années sabatiques, nous voulons poursuivre nos découvertes dans le Pacifique. Voir et revoir des paysages tels que celui-ci mais à une échelle différente pour s'immerger dans des atols lointains tous plus beaux les une que les autres.
Oniva se tient prêt au mouillage pour le concert de steelband (sorte de tambours métalliques) qui se donnera ce soir dans le restaurant select à même la plage de la belle île privée de Petit-Saint-Vincent. Pour ne pas avoir trop chaud, les rastas mettent toutes leurs longues tresses sous d'énormes casquettes tricotées qui leurs donne parfois des airs de Stroumpf selon nos enfants.
L'îlot Morpion et son fameux parasol, avec Petit-Saint-Vincent en arrière plan.
Avec nos amis québecois d'Aloha Spirit.
Les enfants sont affairés à construire un beau château de sable.
Les heureux parents!
Au revoir de l'équipage d'Aloha Spirit.
Vue sur l'île de Petite Martinique avec Oniva au mouillage.
Quel trésor!
En restera-t-il encore au fond de la mer?
Ici, on trouve de tout. Un peu.
Bar insolite construit sur un "tas de lambis", ces gros coquillages dont la mer semble regorger.
Visite dans la mangrove de Tyrell Bay sur l'île de Carriacou.
Free Wifi. Ce panneau explique parfois la lenteur de la connection... et excuse le peu de contacts d'avec nos amis. Toutefois, il est incroyable de voir que même dans les îles les plus reculées l'on puisse, avec un peu de chance et de patience, trouver du Wifi! Cela n'est pourtant le cas que pour les anciennes colonies britanniques, car dans les îles françaises, tout est verrouillé par code et payant!
Promenade à Carriacou avec les copains.
On fête l'anniversaire des parents (Eugène et Julie) avec un gâteau au chocolat. Fait remarquable, nos deux amis sont nés le même jour de la même année.
On part en direction de Grenade. Alors au revoir Aloha Spirit. On se réjoui de vous retrouver en octobre chez vous, au Canada!
Le Coca-cola n'est autorisé qu'en navigation! Alors, on se régale dès le gilet mis.
Arrivée à St-Georges, la capitale de Grenade, état indépendant depuis 1974.
Dans les bâtiment, on retrouve bien le style britannique.
Les falaises face au mouillage avec les flamboyants en pleine floraison.
Depuis le mouillage, on vient en annexe profiter de la belle piscine d'eau douce de la marina où il n'y a presque personne. Les enfants sont ravis de se baigner dans de l'eau qui ne pique pas les yeux!
Dimanche après-midi, l'école de steelband est en répétition et cela s'entend loin à la ronde.
Arrivée à St-David's harbour, au sud ouest de l'île de Grenade,où nous sortons le bateau de l'eau pour trois mois.
C'est impressionnant de voir Oniva être soulevé par ce gros travelift. Les enfants sont très intéressés.
En juillet et en août, nous retrouverons nos familles et les amis en Suisse. Puis en septembre, nous visiterons la famille suisso-texane à San Antonio et ferons du camping dans les parcs nationaux au Colorado, Wyoming, Utah et Arizona pour changer de senteurs: des embrums salés aux senteurs des sapins des Alpes et des pins des hauts plateaux américains... On se réjouis de cette pause terrestre, tout autant que de l'année à venir sur Oniva: traversée du canal de Panama puis le Pacifique au bout de l'étrave! Ou du rêve à la réalité en quelque sorte.
A tout bientôt sur notre site.
Delphine, Huaras, Nils, Tim et Estelle
En juillet et en août, nous retrouverons nos familles et les amis en Suisse. Puis en septembre, nous visiterons la famille suisso-texane à San Antonio et ferons du camping dans les parcs nationaux au Colorado, Wyoming, Utah et Arizona pour changer de senteurs: des embrums salés aux senteurs des sapins des Alpes et des pins des hauts plateaux américains... On se réjouis de cette pause terrestre, tout autant que de l'année à venir sur Oniva: traversée du canal de Panama puis le Pacifique au bout de l'étrave! Ou du rêve à la réalité en quelque sorte.
A tout bientôt sur notre site.
Delphine, Huaras, Nils, Tim et Estelle