St- Barthélemy et St-Martin (mars 2013)
Une traversée de 55 miles depuis Barbuda nous amène à l'île de St-Barth. Ici le contraste est frappant avec le dénuement de Barbuda. On se retrouve dans le "St-Trop'" des Antilles avec ses yachts rutilants, ses magnifiques voiliers et ses bijouteries, magasins de mode et bars branchés. Ici l'argent est roi et le niveau de vie élevé.
Nous flânons à Gustavia, ville principale, nommé d'après le roi Gustave de Suède, à l'époque où St-Barth fut suédoise avant de redevenir française.
Vues sur le port et le mouillage devant Gustavia.
Balade sur les sommets aux alentours et voici encore des canons! Ils nous rappellent que la conquête de ces îles ne s'est pas toujours fait de façon pacifique et que ces lieux étaient aussi peuplés de pirates et de flibustiers en tout genre!
L'aéroport de St-Barth vaut le détour. Les petits jets privés rasent un petit col avant de se poser sur une piste finissant sur la plage.
Voici nos voisins de mouillage, encore le Falcon Maltese que nous croisons régulièrement depuis Antigua, ainsi qu'un paquebot de croisière au nom qui nous rapelle quelqu'un...
Toutes voiles dehors le Falcon est encore plus beau... et trop rapide pour nous!
Nils fait le tour du mouillage sur sa planche de surf avec laquelle il parcoure de jolies distances et gagne ainsi en autonomie. On fait un gâteau pour le goûter!
On quitte St-Barth pour St-Martin qui se trouve à 12 miles et où nous allons réparer notre groupe électrogène, nous ravitailler et attendre nos amis qui viennent de Suisse en visite.
On quitte St-Barth pour St-Martin qui se trouve à 12 miles et où nous allons réparer notre groupe électrogène, nous ravitailler et attendre nos amis qui viennent de Suisse en visite.
Visite d'une intéressante ferme aux papillons. Ils ne sont pas farouches et nous prennent parfois pour des fleurs.Là c'est la nursery, ils font même venir des cocons d'Angleterre pour assurer le renouvellement de la ferme, car la durée de vie moyenne d'un papillon est de trois semaines. Chaque espèce se reproduit sur un type de plante particulier et font des cocons très différenciés.
Tim et Estelle toujours pleins de vie et jamais à court d'idées pour inventer des histoires ou des jeux. Leurs sujets préférés sont, vous l'aurez deviné: les histoires de bateaux, de noeuds à faire dans les cordes, de manoeuvres, de pêche et de trésors de pirates.
A St-Martin, île pour une moitié française et pour l'autre hollandaise, on est surpris de la densité de population de cette île qui grouille de monde avec des bouchons interminables de voitures. Ici, l'industrie du tourisme de masse bat son plein avec des casinos, des berlines, des boutiques de luxe. Cependant, on a l'impression que la crise est quand même passée par là, car tout est assez mal entretenu et sale. Une certaine insécurité reigne avec des vols d'annexes ou d'autre matériel de bateau en plein jour au mouillage de Marigot où nous passerons quelques jours.
Finalement c'est un sentiment plutôt mitigé que nous inspire cette île trop peuplée et mal entretenue. Heureusement qu'il reste quelques belles plages pour sauver la mise.
Finalement c'est un sentiment plutôt mitigé que nous inspire cette île trop peuplée et mal entretenue. Heureusement qu'il reste quelques belles plages pour sauver la mise.
Sitôt nos amis arrivés, nous y faisons encore une petite balade sur le Fort Louis qui surplombe la baie de Marigot puis nous partons en direction des îles Vierges Britanniques en faisant en toute illégalité (!) une halte d'une nuit sur l'île d'Anguilla.