2016 Australie (novembre)
Oniva, notre cher bateau, est resté aux îles Fidji avec sa nouvelle famille. Quand à nous, pour permettre une transition douce lors de notre retour définitif à terre, on s'offre un petit voyage d'un mois en Australie entre Brisbane et Sydney.
A Brisbane, on est chaleureusement accueilli par Nathalie et sa famille. Ses parents, Mireille et Lucien, qui voyagent actuellement en bateau, sont aussi ici pour rendre viste à leur fille. Ils connaissent Huaras depuis qu'il est enfant. On les retrouve avec émotion en pensant que la première fois que Delphine les avait rencontrés, c'était aussi ici au Queensland il y a 27 ans, lors de notre premier tour du monde. A l'époque on était à vélo et on avait parcouru 4500km de Townsville à Hobart. Un retour aux sources en quelque sorte!
A Brisbane, on est chaleureusement accueilli par Nathalie et sa famille. Ses parents, Mireille et Lucien, qui voyagent actuellement en bateau, sont aussi ici pour rendre viste à leur fille. Ils connaissent Huaras depuis qu'il est enfant. On les retrouve avec émotion en pensant que la première fois que Delphine les avait rencontrés, c'était aussi ici au Queensland il y a 27 ans, lors de notre premier tour du monde. A l'époque on était à vélo et on avait parcouru 4500km de Townsville à Hobart. Un retour aux sources en quelque sorte!
Les discussions vont bon train autour d'un magnifique barbecue préparé par Nathalie et son mari, comme les Australiens savent si bien les faire.
Quelques jours plus tard, on quitte nos amis pour aller en camping-car au nord de Brisbane sous un soleil très printanier. On retrouvera Mireille et Lucien dans quelques jours pour faire du camping ensemble dans des parcs nationaux.
Première rencontre avec ces sympatiques marsupiaux quelque peu apprivoisés dans un parc.
"Dis, Maman est-ce qu'en Suisse je pourrai en avoir un comme ça? Car ils sont si doux et vraiment très gentils?"
Très vite les enfants adorent l'Australie...et la séparation avec Oniva semble moins douloureuse.
Un koala, l'animal préféré de Delphine enfant, ne semble pas inquiet non plus. Elle en avait même nommé une de ses deux grands-mamans: "Grand-maman-de-l'autre-koala", car celle-ci aussi avait un koala en peluche. Nom qui avait été repris par son frère et sa soeur ainsi que ses cousines.
Excursion sur les Glass-House Mountains, anciens volcans. Ce qu'on voit loin...
Retrouvailles avec nos amis qui vont nous faire découvrir de charmants parcs nationaux durant une douzaine de jours. On commence par le Girraween NP dont les monolithes granitiques prennent toutes sortes de formes étonnantes.
Pas de soucis, ça à l'air de tenir encore pour quelques milliers d'années!
Quel beau terrain de jeux pour les enfants aussi!
En fin de journée, nos amis les kangourous viennent se restaurer sur la belle herbe verte des emplacements de camping. Mais attention, il y a quand même quelques gros mâles bien musclés qui veillent qu'on n'approche pas trop des femelles et de leurs petits récemment nés. Celui-ci, on n'aimerait pas trop le défier à la boxe!
En fin de journée, nos amis les kangourous viennent se restaurer sur la belle herbe verte des emplacements de camping. Mais attention, il y a quand même quelques gros mâles bien musclés qui veillent qu'on n'approche pas trop des femelles et de leurs petits récemment nés. Celui-ci, on n'aimerait pas trop le défier à la boxe!
Celui-ci préfère brouter en restant au chaud dans la poche de sa maman!
Tim va à l'affut pour observer des kangourous, car ceux-là sont assez farouches.
Mais comment ce rocher a-t-il fait pour être posé de la sorte? Les merveilles de l'érosion.
Nils en pleine explication devant un auditoire attentif.
Grande promenade dans de magnifiques forêts primaires d'Eucalyptus et de Fig trees du parc national de Washpool.
Face-à-face avec une sorte de grosse salamandre terrestre dont on a oublié le nom...
C'est le printemps en novembre dans l'hémisphère sud et les jacarandas sont en pleine floraison dans la charmante petite ville de Grafton. On suit le petit camping-car que nos amis utilisent lorsqu'ils viennent trouver leur fille en Australie.
A cinq, on a choisi un peu plus gros. Rien de tel qu'un bon feu le soir au camping au bord de la mer à Minnie Water.
Voilà, ces journées ont passé à toute vitesse en l'agréable compagnie de Mireille et Lucien. Le moment est venu de se quitter, eux remontant au nord à Brisbane et nous continuant notre route vers le sud en direction de Sydney. Bonne continuation les amis! Et bon vent.
Brise soutenue sur la plage de Coffs Harbour. Un peu trop frais pour s'y baigner après 4 ans et demi passés sous les Tropiques.
Des forêts d'eucalyptus à perte de vue.
Quelques belles promenades au milieu de ces géants.
Celui-ci il touche même le ciel, n'est-ce pas Estelle?
Les lianes géantes sont vite prises pour de super-balançoires.
Et voici un bon fauteuil qui semble très confortable avec une vue imprenable au sommet de Cathedral Rock NP.
Sur ces hauts-plateaux on reste quand même bien habillés. Durant la nuit il a même neigé un peu, mais le puissant soleil australien a vite fait de fondre tout ça!
D'immenses canyons très sauvages et recouverts de forêts et difficilement accessibles.
Dans aucun pays, hormis aux îles Galapagos, on n'aura vu autant d'oiseaux et d'espèces si variées. Ici un joli perroquet peu farouche.
Là un kookaburra intéressé par notre pic-nique...
On n'oublie pas non plus les choses sérieuses et chaque journée commence par les leçons du CNED pour les enfants.
Une belle cascade dans la roche volcanique.
On voit beaucoup de cacatoès, perroquets dont le plumage est bien plus joli que leur ramage!
Au détour d'un sentier on croise cet énorme lézard mesurant plus d'un mètre.
"The Three Sisters", des rochers très connus dans les montagnes bleues à l'ouest de Sydney. Des cars entiers de touristes viennent chaque jour. Heureusement dès qu'on emprunte les sentiers qui descendent dans les canyons. Comme partout, après 30 minutes de marche on ne croise plus personne.
On est impressionné par la diversité et la hauteur des arbres qui se trouvent au fond de ces nombreux canyons très sauvages.
Voici une petite anecdote à propos du Pin de Wollemi. C'est un arbre datant de l'époque fossile, dont les premiers apparurent il y a 200 milllions d'années. On le considère comme un fossile vivant. A l'état sauvage, il n'y a qu'une centaines d'arbres sauvages, tous situés dans un petit canyon très abrité et isolé dans le parc national de Wollemi où nous nous trouvons. Ce lieu est tenu secret du public pour les préserver. Il n'a été découvert qu'en 1994 par un garde forestier et les botanistes considèrent cette découverte d'une très grande importance. Le Papa de Delphine nous demande s'il serait possible d'acheter des graines et de les lui rapporter en Suisse. On a visité de nombreux horticulteurs sur notre route et finalement dans un petit village on a pu acheter un plant de cet étonnant pin. Va-t-il survivre le long voyage de 32 heures d'avion entre Sydney et Genève et le changement de climat? Va-t-il passer les douanes et les services de biosécurité avec son pot de terre? Petit challenge bien amusant à tenter...
En Europe, il en existe que quelques spécimens dans des jardins botaniques. La chance est avec nous car comme c'est bientôt Noël et les douaniers le confondent avec un sapin! Nous, on ne les contredit surtout pas sachant que la botanique n'est certainement pas leur fort... Mais voilà, après 32 heures de voyage on n'est plus très attentif, alors Delphine oublie le "sapin" dans l'avion en arrivant à Genève... Heureusement, sur le tarmac, le gentil conducteur du bus, un peu étonné tout de même par l'importance qu'on attache à un "sapin", est d'accord de me reconduire depuis la douane de l'aéroport jusqu'à l'avion resté sur la piste. Là, un stewart me tend la précieuse plante au pied des escaliers de l'avion. Ouf! On pourra en faire la surprise à André et Elisabeth qui viennent nous accueillir à l'aéroport.
Voici une petite anecdote à propos du Pin de Wollemi. C'est un arbre datant de l'époque fossile, dont les premiers apparurent il y a 200 milllions d'années. On le considère comme un fossile vivant. A l'état sauvage, il n'y a qu'une centaines d'arbres sauvages, tous situés dans un petit canyon très abrité et isolé dans le parc national de Wollemi où nous nous trouvons. Ce lieu est tenu secret du public pour les préserver. Il n'a été découvert qu'en 1994 par un garde forestier et les botanistes considèrent cette découverte d'une très grande importance. Le Papa de Delphine nous demande s'il serait possible d'acheter des graines et de les lui rapporter en Suisse. On a visité de nombreux horticulteurs sur notre route et finalement dans un petit village on a pu acheter un plant de cet étonnant pin. Va-t-il survivre le long voyage de 32 heures d'avion entre Sydney et Genève et le changement de climat? Va-t-il passer les douanes et les services de biosécurité avec son pot de terre? Petit challenge bien amusant à tenter...
En Europe, il en existe que quelques spécimens dans des jardins botaniques. La chance est avec nous car comme c'est bientôt Noël et les douaniers le confondent avec un sapin! Nous, on ne les contredit surtout pas sachant que la botanique n'est certainement pas leur fort... Mais voilà, après 32 heures de voyage on n'est plus très attentif, alors Delphine oublie le "sapin" dans l'avion en arrivant à Genève... Heureusement, sur le tarmac, le gentil conducteur du bus, un peu étonné tout de même par l'importance qu'on attache à un "sapin", est d'accord de me reconduire depuis la douane de l'aéroport jusqu'à l'avion resté sur la piste. Là, un stewart me tend la précieuse plante au pied des escaliers de l'avion. Ouf! On pourra en faire la surprise à André et Elisabeth qui viennent nous accueillir à l'aéroport.
Un pont improvisé!
Après ces longues excursions dans les canyons, un peu de repos et de lecture sont bienvenus.
Petit cours pratique de mécanique pour les enfants qui trouvent toutefois que ce camping-car est bien moins complexe que le bateau. Plus de coques à nettoyer pour le papa tout content.
Les Waratah sont en pleine floraison et poussent partout dans les forêts d'eucalyptus de la région des Montagnes Bleues.
Un joli perroquet très intéressé par notre déjeuner et prennant perchoir sur notre rétroviseur.
On quitte cette belle nature australienne pour s'immerger quelques jours dans la ville de Sydney et reprendre contact avec la foule devant le célèbre Opéra. Comme souvent, on se sent vraiment décalé en milieu urbain. C'est vraiment pas trop notre truc. Heureusement, Sydney est une ville très agréable et très tournée sur la mer, ainsi cela passe beaucoup mieux. On y était passé il y a 27 ans avec nos vélos, à l'époque on avait dormi dans la cour intérieure d'une église et l'on s'était fait réveiller par le curé au petit matin. Très sympa, il nous avait fait signer une sorte de guest-book, tout heureux que son église soit encore un centre d'accueil universel!
Toutefois, cette fois-ci, on a trouvé un super camping dans un parc, à quelques stations de métro du centre-ville.
Toutefois, cette fois-ci, on a trouvé un super camping dans un parc, à quelques stations de métro du centre-ville.
Les petits koalas et leur Papa.
Le Harbour Bridge vu depuis l'Opéra de Sydney. Et dire que le nouvel acheteur d'Oniva vient de l'autre côté de cette baie où il est le propriétaire d'un chantier naval...
Un magnifique bâtiment datant de l'époque victorienne et abritant des boutiques de luxe. Gros dépaysement après cette traversée du Pacifique.
L'intérieur est somptueux et nous fait penser un peu au Harrod's de Londres.
On présente nos respects à la réplique de l'Endeavour, la frégate du célèbre explorateur le Capitaine Cook, premier Européen à être venu dans cette partie de l'Australie et nommer cet endroit: Botany Bay.
On s'offre un petit tour en bateau dans la Baie de Sydney. On a besoin de se retrouver sur l'eau.
L'Opéra côté mer.
Voilà, le moment est venu de quitter cette partie du globe pour retourner en Suisse dans les frimas hivernaux. Les sentiments sont mitigés. D'un côté on est très impatient et content de revoir nos familles, nos amis, notre maison et tout ce qu'on aime de notre beau pays. Mais de l'autre, on est un peu triste et nostalgique de tourner la page de ces 4 ans et demi de voyages et d'aventures exceptionnels en famille à bord de notre catamaran Oniva.
Oui, Oniva était pour nous plus qu'un simple bateau, c'était notre abri, notre maison, notre mode de vie, notre "bulle" qui nous a permis de parcourir le monde avec nos jeunes enfants.
28'000 miles nautique parcourus, soit 51'800 km!
26 pays visités en près de 1600 jours et autant de souvenirs, de rencontres, d'impressions, tel un véritable kaléidoscope qui illuminera longtemps nos mémoires.
Mais la suite s'annonce toutefois très intéressante... La vie sédentaire ne sera pas encore pour tout de suite, car un projet de voyage terrestre cette fois-ci en Amérique du Nord est prévu pour une partie de l'année 2017.
Alors à tout bientôt pour la suite...et un grand merci à tous ceux qui nous ont suivis, encouragés, écrits durant toutes ces années passées en bateau. C'est précieux de savoir que même avec les distances les amitiés restent et se poursuivent.
Delphine, Huaras, Nils, Tim et Estelle
Oui, Oniva était pour nous plus qu'un simple bateau, c'était notre abri, notre maison, notre mode de vie, notre "bulle" qui nous a permis de parcourir le monde avec nos jeunes enfants.
28'000 miles nautique parcourus, soit 51'800 km!
26 pays visités en près de 1600 jours et autant de souvenirs, de rencontres, d'impressions, tel un véritable kaléidoscope qui illuminera longtemps nos mémoires.
Mais la suite s'annonce toutefois très intéressante... La vie sédentaire ne sera pas encore pour tout de suite, car un projet de voyage terrestre cette fois-ci en Amérique du Nord est prévu pour une partie de l'année 2017.
Alors à tout bientôt pour la suite...et un grand merci à tous ceux qui nous ont suivis, encouragés, écrits durant toutes ces années passées en bateau. C'est précieux de savoir que même avec les distances les amitiés restent et se poursuivent.
Delphine, Huaras, Nils, Tim et Estelle