2014 Colombie (janvier)
La traversée depuis Aruba en direction de Santa Marta en Colombie se révèle ardue et corsée comme le veut la réputation de de ce tronçon d'être le "Cap Horn des Caraïbes". Depuis des semaines dans cette région les vents sont de 30-35 nds ou plus. On va profiter d'une rare fenêtre météo annoncée à 15-20 nds pour se lancer. En réalité on aura plutôt 25-30 nds avec même quelques heures à 30-35 nds et une pointe à 38 nds. On finit par réduire la voilure à un seul tourmentin de 10m2 au lieu des 110 m2 habituels, afin de ne pas forcer le matériel et de ménager l'équipage.
Rien de très méchant, mais c'est soutenu et on s'est préparé au gros temps. Ce qui est le plus pénible, se sont les vagues, d'une hauteur de 2.5-3 mètres, mais désordonnées et de courte période (7-8 secondes) , ce qui les rends assez abruptes. Souvent elles arrivent par séries de trois avec la troisième qui peut être de 50% de plus haute que les 2 premières. Mais heureusement elles viennent de l'arrière et Oniva se comporte plutôt bien, ce qui nous rassure. Mais l'attention est sans relâche et l'on fini pas être très fatigués.
Alors on décide de s'approcher de la côte colombienne 2 heures après avoir passé le fameux Cabo de Vela. Et là, surprise, presque plus de vent. Quelle aubaine, la nuit tombe, on met les alarmes radar en se laissant dériver et on part se coucher quelques heures pour récupérer jusqu'à que le vent reprenne de plus belle.
Alors on décide de s'approcher de la côte colombienne 2 heures après avoir passé le fameux Cabo de Vela. Et là, surprise, presque plus de vent. Quelle aubaine, la nuit tombe, on met les alarmes radar en se laissant dériver et on part se coucher quelques heures pour récupérer jusqu'à que le vent reprenne de plus belle.
Finalement, après 2 nuits en mer, on aperçoit les montagnes de la Sierra Nevada, dont le point culminant est le Pico Cristobal Colon qui culmine à 5775 mètres. Il est malheureusement entouré de nuages. C'est la seule montagne enneigée que l'on peut voir depuis la mer des Caraïbes. Il n'y pas que les vents qui sont forts dans la région, mais également un courant de 1-1.5nds contraire au vent et des hauts fonds. Ces trois paramètres sont les raisons de cette navigation difficile et redoutée par tous les équipages rencontrés.
L'arrivée à Santa Marta sur la côte nord de la Colombie est un soulagement et une satisfaction d'avoir parcouru ce tronçon seuls avec nos trois jeunes enfants sans encombres et sans casse.
On s'octroie une pause d'une dizaine de jour dans la marina de Santa Marta qui est flambant neuve, située devant cette charmante ville. Il ya des bâtiments historiques, de belles églises, des parcs. C'est très commerçant et curieusement, tous les magasins d'un même type sont regroupés par quartier. Il y a la rue des imprimeurs, des magasins de chaussures, des papeteries, des banques...
Nous ne croisons que très peu de touristes et c'est plutôt les colombiens qui sont étonnés de voir 3 petites têtes blondes qui enfoncent leurs casquettes sur la tête pour ne pas se faire toujours toucher les cheveux ou se faire photographier par les touristes colombiens en vacances.
Nous ne croisons que très peu de touristes et c'est plutôt les colombiens qui sont étonnés de voir 3 petites têtes blondes qui enfoncent leurs casquettes sur la tête pour ne pas se faire toujours toucher les cheveux ou se faire photographier par les touristes colombiens en vacances.
L'église principale de Santa Marta où il y a une célébration.
On tombe sur une boulangerie dans laquelle il y a de magnifiques gâteaux d'anniversaire de toutes les couleurs.
Un petit Mojito désaltérera le Capitaine, par cette chaleur et cette sécheresse. En effet le climat est très différent de celui qu'on a connu jusqu'alors aux Caraïbes.
On se promène beaucoup dans les ruelles et on peut même assez facilement se balader en trottinette sous l'oeil amusé des passants.
Le marché de Santa Marta a lieu tous les jours. Il regorge de produits frais et très variés, notamment d'excellents pamplemousses très sucrés et de la taille d'un petit ballon, ainsi que de toutes sortes de fruits exotiques, dont certains nous sont encore inconnus.
Ce soir à la marina, les enfants sont à l'oeuvre pour préparer les haricots. Cela fait du bien de se poser un peu, d'avancer le Cned et de profiter un peu de la vie terrestre. Il y a plusieurs bateaux de voyage et la plupart vont en direction du Pacifique comme nous. Il y a beaucoup moins de catamarans qu'aux Antilles et les bateaux ont l'air mieux équipés.
L'univers de la marina qui est surveillée par des gardes, ainsi que les quelques tours d'appartements de vacances pour les Colombiens fortunés, contraste grandement avec le reste de la ville et de sa banlieue.
Avec les équipages français de Freevol, Max et Galacsea on organise un petit apéro à la marina avec tous les autres voyageurs. C'est animé et très sympa.
Les formalités d'entrée en Colombie étant coûteuses et compliquées, on a l'obligation à chaque escale de s'annoncer auprès des douanes et de l'immigration en payant obligatoirement un agent. Afin de limiter les tracasseries administratives, on préfère visiter la belle ville de Cartagena en prenant un bus depuis Santa Marta et en passant 3 nuits à l'hôtel là-bas.
Les couleurs sont très vives et variées. Il y a de magnifiques cours intérieures ombragées.
Une doudou qui va vendre quelques fruits. La population est d'origines très variées.
Que de beaux fruits, il y a même des fraises qui viennent des environs de Bogota, la capitale. On ne peut y résister.
La cathédrale St Petrus Claver avec son monastère adjacent.
Les deux frères main dans la main.
La tour de l'Horloge, une des portes d'entrée dans la vieille ville.
Le quartier populaire de Getsemani, très colorés et vivant. Il y a quelques auberges et une atmosphère très sympa et populaire.
Dans quelques rues ils ont faits des décorations originales avec des sacs plastiques blancs et des petites balles, du plus bel effet lorsque le vent les agite.
Dans quelques rues ils ont faits des décorations originales avec des sacs plastiques blancs et des petites balles, du plus bel effet lorsque le vent les agite.
Les délicieux jus de fruits à la mangue, citron vert, ananas, etc... par contre la nourriture parfois un peu douteuse nous aura laissé quelques crampes digestives, aux adultes uniquement heureusement.
Une place de jeu, wouah! En plein soleil avec une chaleur étouffante qui n'empêchent pas les enfants de s'éclater!
Contraste entre la vieille-ville et les grattes-ciel des appartements de vacance de la station balnéaire de Bocagrande juste au sud.
Depuis longtemps Estelle rêve d'aller dans un "carosse comme Cendrillon". Alors il a bien fallut faire plaisir à notre petite princesse qui semble vraiment apprécier notre éducation très genrée...
Alors tout le monde est prêt? C'est parti...
Différentes coupes de cheveux.
Voilà c'est terminé, le dernier coup de minuit va bientôt sonner. Il faut repartir car le carosse se peut-être se transformer en citrouille!
Mais de retour à Santa Marta, Estelle en trouve un encore plus beau, mais stop là, on a déjà donné! Alors une photo suffira.
Nils explique à Tim et Estelle comment porter ce magnifique chat-navigateur du bateau Freevol.
Voilà que s'achève cette escale fort sympatique de Santa Marta. On reprend la mer qui restera un peu agitée, avec quelques beaux rouleaux et pas mal de vent jusqu'à ce qu'on passe l'estuaire du Rio Magdalena, au large de Barranquilla. Dès ce moment-là, il faudra faire attention aux troncs d'arbres et souches divers qui flottent au large, emmenés par le fleuve depuis la forêt tropicale jusqu'en mer.
Puis la descente jusqu'à l'archipel des Islas Rosario, au sud de Cartagena, sera très tranquille. Il y a de belles résidences secondaires sur des îlots dont la légende veut qu'elles appartiennent à quelques narco-trafiquants...
On ne tient pas à vérifiier cette assertion mais, comme le vent a faibli, on y fait escale quelques heures.
Malgré les "sandflies" de l'endroit (sortes de petits moucherons qui piquent) on profte d'un beau mouillage pour le rapas du soir et, comme le thermique du soir s'est enfin levé, on décide de filer directement sur les San Blas qu'on est impatient de découvrir.
On ne tient pas à vérifiier cette assertion mais, comme le vent a faibli, on y fait escale quelques heures.
Malgré les "sandflies" de l'endroit (sortes de petits moucherons qui piquent) on profte d'un beau mouillage pour le rapas du soir et, comme le thermique du soir s'est enfin levé, on décide de filer directement sur les San Blas qu'on est impatient de découvrir.